L’anxiété du chien : quelles sont les solutions pour soulager ce stress ?
L’anxiété est un trouble du comportement assez fréquent chez le chien. Cette réponse émotionnelle s’accompagne de comportements désagréables qui peuvent nuire à la qualité de vie de l’animal et de son maître. Mais comment se manifeste l’anxiété chez le chien ? Que faire pour apaiser ce stress ? On vous dit tout !
Quels sont les symptômes de l’anxiété chez le chien ?
L’anxiété est une émotion incontrôlée qui est déclenchée lors d’un stimulus ou d’une situation jugée dangereuse par le chien. Ce trouble du comportement ne doit pas perdurer au risque de voir apparaître un état de stress chronique. Cette pathologie comportementale peut porter préjudice au bien-être de l’animal.
- Aboiements, gémissements et grognements
- Tremblement
- Hypersalivation
- Mictions et défécations émotionnelles
- Léchages des babines
- Bâillements exagérés
- Halètement
- Posture basse
- Pupilles dilatées
- Queue entre les pattes
- Raidissement du corps
Chien anxieux : quelles sont les causes de cette anxiété ?
Il est important de connaître les causes de l’anxiété. Le maître doit pouvoir trouver l’élément déclencheur… en fonction des signes cliniques.
- La peur : le chien peut avoir peur des bruits forts (orage, coups de feu, travaux), d’une rencontre avec des inconnus (interactions avec un congénère, présence d’enfants) et également d’une situation anxiogène (transport en voiture, visite chez le vétérinaire).
- Un manque de socialisation: le chiot n’a pas eu assez d’interactions avec son environnement (congénères, humains, bruits, odeurs…). Son apprentissage présente des lacunes… le manque de sorties et de situations positives ne lui permettent pas d’avoir une bonne adaptation dans le milieu où il vit.
- Un traumatisme: les expériences passées peuvent rendre un chien anxieux (chien abandonné, maltraitance…)
- Modification de l’environnement: le chien peut être anxieux lors d’un événement inconnu comme un déménagement parce qu’il perd ses repères, lors de l’arrivée d’un nouveau congénère ou d’un nouveau-né.
- Une maladie sous-jacente: une blessure ou une pathologie peut engendrer de l’anxiété. Il convient de consulter un vétérinaire afin de savoir si le chien n’est pas malade (arthrose, hypothyroïdie…).
- Une anxiété de séparation: le chien ne supporte pas d’être séparé de son maître. Ce détachement difficile provoque des signes de détresse.
Zoom sur l’anxiété de séparation chez le chien :
Le chien ne peut pas rester seul… c’est-à-dire, qu’il n’accepte pas de passer du temps loin de son maître. Il souffre d’un trouble du comportement appelé « anxiété de séparation ». En temps normal, la mère apprend à son chiot à se détacher des liens maternels. Quand celui-ci est adopté, le maître a tendance à le surprotéger… et le détachement lié à l’indépendance de l’animal n’a pas lieu.
Il présente des symptômes psychologiques liés à la peur de l’abandon avec l’apparition d’une malpropreté (mictions et défécation dans la maison), des vocalises de détresse (il gémit, aboie ou hurle au moment de votre départ ou lors de votre absence) et une destruction du logement (chaussures, canapés…).
Pour modifier ces mauvaises habitudes, il est nécessaire d’apprendre au chien à être indépendant :
- N’interagissez pas avec votre chien durant les 20 minutes qui précèdent votre départ. Ne le caressez pas, ne le nourrissez pas, ne vous adressez pas à lui. À votre retour, ne le caressez pas tant qu’il vous fait « la fête ». Attendez qu’il soit calme pour entrer en contact avec lui.
- À la maison, n’acceptez pas les contacts à son initiative. Si c’est votre chien qui décide des moments où vous devez vous occuper de lui, vous lui reconnaissez un rôle dominant, incompatible avec le fait d’accepter vos choix et vos déplacements.
- Si votre chien a détruit certains éléments de votre intérieur, ne le réprimandez pas ! Nettoyez les dégâts quand il n’est pas dans la pièce pour ne pas accentuer son mal-être.
- Votre chien ne doit pas dormir dans la chambre. Installez un couchage dans votre salon… c’est son nouveau lieu de repos pour la nuit !
Parfois, ce problème comportemental doit s’accompagner d’un afin d’obtenir une amélioration de ce trouble de détachement. Associé à un traitement médicamenteux, le vétérinaire peut conseiller d’y associer l’aliment complémentaire d’origine naturelle Zylkène pour anticiper les moments difficiles et contribuer au maintien d’un comportement équilibré. Il contient une molécule issue d’une protéine de lait qui contribue au bien-être de l’animal.
Chien anxieux : comment réagir ?
Dès l’apparition des premiers signes cliniques, il convient de rester calme. Le fait de montrer au chien qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur, peut le rassurer. Ainsi, grâce à une attitude positive, l’animal perçoit cette situation comme non menaçante. Lors d’une situation stressante, il est également judicieux de détourner son attention afin que le chien se focalise sur autre chose comme un jouet préféré afin de faire redescendre la pression nerveuse.
Quand l’anxiété provoque une agressivité chez le chien !
Quand l’anxiété n’est pas contrôlée, le chien peut se montrer agressif. Ce trouble comportemental se révèle être un véritable danger ! Le passage à l’acte se fait par morsure…mais avant cette agression, le chien montre des signes d’apaisement (bâillement, tête tournée…). C’est au maître de les décrypter pour éviter la menace (babines retroussées et grognements). Mais attention, si le chien n’a pas été correctement socialisé pendant la période précoce (avant ses 3 mois), ces codes canins lui seront complètement étrangers… et il passera directement à l’agression. C’est pourquoi, il est impératif de réagir pour ne pas laisser s’installer cette agressivité par le biais d’une thérapie comportementale.
L’anxiété du chien : quelles solutions pour le calmer ?
Dans un premier temps, il est vivement conseillé de prendre un rendez-vous chez le vétérinaire afin de voir s’il n’y a pas une maladie sous-jacente à ce trouble du comportement. Si ce n’est pas le cas, une étude du comportement chez le chien est nécessaire afin de trouver les raisons de l’apparition de cette anxiété. Le vétérinaire doit prendre en compte le contexte et le vécu de l’animal.
N’hésitez pas également à faire appel à un comportementaliste canin. Spécialiste du renforcement positif, grâce à ces méthodes, le maître bénéficie de conseils pour améliorer les comportements désagréables du chien.
La thérapie par le jeu donne de très bons résultats comportementaux. Il est nécessaire que le chien soit stimulé mentalement et physiquement toute la journée pour qu’il soit bien dans ses pattes. La pratique d’un sport canin offre de nombreux bienfaits sur la santé de l’animal et même de son maître… Une activité sportive permet de lutter contre l’obésité (contrôle du poids de forme et articulations saines). En coopération avec le maître, elle augmente les capacités d’écoute et renforce les bases de l’éducation. Pour choisir un sport canin, il est important de prendre en compte certains critères notamment l’âge, la santé et les aptitudes de l’animal. Si celui-ci réalise des efforts intenses qui provoquent des pressions importantes sur ces articulations, la prise de l’aliment complémentaire diététique Flexadin Advanced est efficace pour veiller au soutien articulaire.
- L’agility: le chien suit un parcours d’obstacles en coopération avec son maître.
- Le canicross: cette discipline permet de courir avec le chien… et donc de se dépenser ensemble !
- Le treibball: le sport idéal pour le chien de berger ! On remplace un troupeau par une balle. Le chien doit conduire la balle vers un but. Cette activité permet de satisfaire son besoin de rassembler.